Voici la transcription de l’épisode entiers, fait par IA donc bon, c’est possible qu’il y ai des trucs cheloux 😉

Podcast Nightscan – Épisode 1

Bonjour et bienvenue sur Nightscan. Je suis Jonathan et j’aimerais faire un podcast à la limite entre la bioacoustique, l’observation des animaux, principalement des oiseaux et des mammifères qu’on trouve en Suisse, en Europe, on va dire, mais aussi l’intelligence artificielle.

Si vous écoutez déjà des podcasts audio ou regardez des vidéos sur YouTube, vous avez certainement vu qu’il y a pas mal de gens qui parlent d’intelligence artificielle et de la façon dont on s’en sert pour faire du code, du guide-coding, par exemple. Ce que je trouve, c’est qu’on a beaucoup de gens qui restent très en surface, c’est-à-dire qu’ils vont vous dire : « Maintenant, on va noter un truc, on va faire un prompt en une phrase et hop, on a une app qui est incroyable », puisque ce n’est rarement le cas, voire jamais, parce que c’est pas possible et ça ne le sera jamais.

Et puis dans un autre temps, on a des podcasts tech qui regardent l’IA d’un point de vue business, d’un point de vue économique, d’un point de vue influence, ce qui est aussi extrêmement important. Mais finalement, je n’ai pas vraiment trouvé des gens qui ont des projets sur le long terme en utilisant de l’IA, en utilisant encore moins du hardware et qui ont un projet vraiment fixé.

Et moi, j’ai envie de faire ça un petit peu comme un journal audio de ce que je suis en train de faire. Je ne sais pas aujourd’hui encore où ça va aller, ni même si ce sera fonctionnel, ni si ça va avoir un certain succès relatif avec les objectifs que je me suis fixés, mais je trouve que cette aventure, elle est plutôt sympa. Et puis ça me permet d’enregistrer en nature, ça me permet d’expliquer pourquoi est-ce que je trouve que certaines de ces technologies peuvent être très importantes pour des projets comme le mien.

Et bref, j’ai envie de partager et s’il y a des gens qui sont dans le coin, qui écoutent ça, qui aiment aussi assembler de la data pour faire des projets et peut-être qui sont intéressés aussi par le côté purement pratique de l’intelligence artificielle, eh bien pourquoi pas, ça peut être intéressant pour vous d’écouter ça. Mais sinon, c’est pas grave, je suis en nature, je suis en train d’attendre que les renards sortent de leur cachette et du coup je me dis que ça fait un bon petit moment pour enregistrer un premier épisode de ce podcast.

Mon background

Pour vous donner mon background, parce que c’est toujours très important quand on parle de technologie, parce que ça dépend d’où on vient, on va analyser, on va faire les choses de façon différente. Moi, je suis mécanicien à la base, mécanicien de précision en Suisse. Je suis chef de projet actuellement dans une entreprise qui travaille dans le solaire, pas du tout en mécanique. Je suis plutôt dans l’IT, on va dire, dans l’installation de gestion de parc solaire et de gestion d’énergie dans des immeubles ou des entreprises.

Ça me met en rapport avec l’intelligence artificielle pour mon utilisation professionnelle légère, et c’est un petit peu ça dont j’avais envie de parler dans cet épisode avant d’aller un petit peu dans le dur.

L’IA dans la pratique quotidienne

En effet, on parle beaucoup d’IA et c’est très bien d’ailleurs pour la génération d’image, la génération de vidéos plus ou moins exotiques. Et c’est vrai que c’est une utilisation qui est pour l’instant pas encore très professionnelle, qui demande quand même beaucoup de connaissances pour pouvoir gérer les images, les créer et en faire une utilisation intéressante. Pour l’instant, on est plutôt dans l’amusement et c’est très bien, c’est ce qu’il faut faire.

Les technologies, il faut s’amuser avec pour ensuite savoir quoi en faire, à quoi elles servent, comment les comprendre, savoir quels sont les dangers, etc. Je pense que tout le monde devrait se mettre à utiliser l’IA pour voir à quel point c’est facile de faire certaines choses et donc du coup se méfier de ce qu’on peut voir comme contenu.

Et puis en même temps, comme c’est extrêmement complexe d’en faire d’autres et donc voir aussi les IA avec respect, comme un outil très utile pour ceux qui savent l’utiliser, pas du tout pour ceux qui ne savent pas l’utiliser et qui ont encore un très, très, très long chemin à parcourir avant qu’elles deviennent Terminator.

SkyNet, je sais, je connais, je suis un geek, mais quand même, avant que ça devienne Terminator. Et du coup, justement, j’ai envie de parler de deux exemples de ma famille du coup où on utilise les IA de façon totalement différente, mais on entend assez peu parler de ces utilisations parce que finalement elles sont presque trop banales. Mais du coup, ça me fait penser qu’il y a peut-être beaucoup de gens qui n’utilisent pas l’IA de cette façon alors que là, par contre, elle est très, très efficace.

Premier exemple : L’IA au travail

La première, c’est donc mon travail. Dans mon travail, avant, j’étais plutôt mécanicien, maintenant, je suis plutôt en électricité, en électronique et en programmation. En programmation légère, je vous rassure, c’est plutôt comprendre la base de Linux, faire des petites programmations sur des automates, donc il n’y a rien d’extraordinaire, mais quand même, quand on passe de très peu de connaissance à ça à devoir s’en servir dans un milieu professionnel dans une première place de travail comme ça, c’est le moment où on n’a pas tellement envie de se louper, c’est des moments où on a envie d’être bon assez rapidement pour passer les trois mois d’essai avec succès et puis aussi pour ne pas être totalement perdu.

Moi, en plus, je suis en Suisse, donc on est dans un pays où il y a quatre langues nationales, même si essentiellement, c’est quand même le français et l’allemand et moi, je suis d’origine langue maternelle française. Là, je suis dans la partie allemande parce que ma femme parle allemand et donc du coup, je reste dans la partie allemande. Je travaille à Berne pour ceux qui s’intéressent et du coup, je dois parler beaucoup allemand.

Parler allemand, c’est plus vraiment un énorme problème, le comprendre ça va, par contre l’écrire dans un cadre professionnel, ça c’est compliqué. Et c’est là où c’est extrêmement intéressant d’avoir de l’IA, alors j’utilise essentiellement ChatGPT pas forcément parce que c’est le meilleur, mais parce que c’est celui que j’ai utilisé au début et donc je garde mes habitudes.

Et ChatGPT est vraiment excellent autant pour traduire les mails qu’on reçoit que pour moi traduire ce que j’ai envie d’envoyer. Et puis il va assez vite comprendre le ton des mails qu’on envoie si c’est un ton plutôt professionnel parce qu’on va s’adresser à quelqu’un qui est chef d’agence ou je ne sais quoi, et du coup, à qui on doit parler avec un minimum de respect et puis avec quelqu’un avec un collègue avec qui on va se tutoyer et être tranquille.

En plus de ça comme je suis en Suisse alémanique, le suisse allemand, c’est pas la même chose que l’allemand et ça aussi il est extrêmement capable de le comprendre. Et c’est une utilisation qui change vraiment parce qu’avant l’IA, j’utilisais DeepL qui était vraiment très bien, maintenant sauf erreur, il y a aussi de l’IA dans DeepL.

Et je trouve que c’était compliqué justement à changer de ton, c’était compliqué à avoir un suivi et c’était aussi très compliqué de lui faire comprendre certains termes techniques qu’il traduisait de façon très hasardeuse ou plutôt de façon très terre à terre mais qui ne correspondait pas du tout à ce qu’on voulait dire. Et c’était un problème.

Maintenant avec ces IA comme GPT, on n’a plus vraiment ce problème. Ça marche extrêmement bien et puis il va se rappeler de ce qu’on lui demande. Il va se rappeler « non, j’aimerais que tu utilises plutôt ce terme, mais plutôt ce terme ». Alors je sais que maintenant DeepL le fait aussi et c’est une utilisation qui est parfaite.

L’IA pour les documentations techniques

Une autre utilisation aussi, c’est celle de lui faire bouffer des modes d’emploi. Et tous ceux qui ont commencé des nouveaux boulots, surtout des boulots techniques, ce que je connais, on va utiliser des appareils qu’on ne connaît pas forcément et qui ont des docs techniques qui sont plutôt énormes, qui sont illisibles même dans sa langue et qui ne sont pas intéressantes et surtout quand on commence un travail, on ne sait même pas forcément à quoi sert cet appareil exactement.

Donc lire un mode d’emploi, on est vraiment perdu où de la troisième page, de toute façon on va rien retenir. Et du coup, on peut faire bouffer à ChatGPT ces documentations. Alors il y a des petites limitations de nombre de pages de PDFs mais on peut les diviser, etc.

Et lui, il va bouffer cette documentation et à chaque fois que vous allez lui poser une question, plutôt que d’aller chercher sur Internet ou dans sa connaissance, dans sa base de connaissance, il va se baser sur les PDFs que vous allez lui donner. Et ça, c’est vraiment, vraiment excellent.

Dans mon boulot, par exemple, ça arrive souvent de me dire « maintenant qu’elle est la procédure pour ça ». Je ne me casse pas la tête, c’est pas du tout quelque chose qui est important de connaître par cœur, notamment parce qu’il y a beaucoup d’appareils différents, donc ça n’aurait pas tellement de sens. Je lui demande et il va me répondre juste parce qu’il ne va pas fantasmer sur quelque chose d’autre, puisqu’il va se baser sur la documentation que je lui ai donnée.

Limitations de l’IA pour certaines tâches

On a aussi, et peut-être qu’il y a certains auditeurs qui travaillent aussi dans des bureaux techniques ou des bureaux d’architecture, par exemple, on a essayé de s’en servir pour lire des plans ou des schémas. Ça nous arrive régulièrement et c’est un peu old school, peut-être, pour certaines personnes qui nous écoutent, mais on a des plans d’architecture assez énormes et on doit chercher des petits éléments à l’intérieur, ou calculer des mètres carrés ou des choses comme ça, des choses que des logiciels d’architecture font très bien, mais nous, on n’est pas architectes.

Et du coup, la technique qui est utilisée pour l’instant, c’est de cliquer et de faire des aires et de faire des calculs à la calculette. C’est long, c’est chiant, ça porte beaucoup de problèmes parce qu’on peut se tromper. Et si on se trompe dans les mètres carrés, vu notre travail, ça peut avoir une influence sur la facture des utilisateurs et donc évidemment, c’est quelque chose qu’on ne veut pas faire.

On a besoin de chiffres précis et là, on a essayé d’utiliser les IA et c’est à 95% bon, mais les 5% non seulement vont être très compliqués pour les IA à franchir ce cap, mais aussi, ça fait qu’on ne peut pas l’utiliser. Parce qu’on va prendre un exemple bête, si vous avez un avion qui est à 95% sûr d’atteindre sa destination sans s’écrouler, il y a de fortes chances que vous ne rentriez pas dedans. Et dans ce genre de cas, eh bien, nous non plus, on ne va pas utiliser cet outil.

Là où pour une traduction, si c’est un mot qui est inversé ou si un mot qui n’est pas exact, au pire, c’est un téléphone, c’est réglé en 2 minutes, même si ça arrive très rarement, dans ce genre de cas, pas de problème.

La même chose dans la reconnaissance d’image aussi, ça rejoint l’architecture, justement, où on va lui dire, « tiens, je t’envoie ce schéma électrique, j’aimerais que tu me comptes le nombre de, je ne sais pas, EU520 par exemple », c’est pas un chiffre qui existe, mais je veux que tu me comptes le nombre de ça, eh bien, généralement, il va se tromper ou il va lire seulement une partie.

C’est aussi une limitation des IA, c’est que gérer les coûts de la part des sociétés. Elles sont très capables de lire l’entièreté dans certains cas, mais elles vont lire 25% parce que ça leur permet d’économiser des données et donc de vous donner une réponse qui est quand même dans la bonne orientation, mais qui évidemment n’est pas du tout suffisante pour ce qu’on utilise.

C’est d’ailleurs un problème récurrent dans les IA et quand je vais vous parler un peu de ce que je suis en train de coder, de ce que je suis en train de faire parce que c’est le but de ce podcast, vous allez voir que des fois ça fait perdre beaucoup de temps parce qu’on ne sait pas à quel point on peut lui faire confiance et c’est très compliqué encore aujourd’hui de savoir comment faire en sorte qu’elle ne fasse pas d’erreur ou qu’on puisse nous-mêmes les détecter.

Ce qui fait qu’il y a des gens qui disent que pour l’instant, c’est pas utile, ce qui est évidemment faux, mais ce qui ne permet pas de faire quelque chose en pilote automatique, ça ne fonctionne pas et je suis de ceux qui pensent que ça ne fonctionnera pas pendant longtemps parce qu’arriver à 80% d’un produit, ça prend 20% du temps et puis les 20% derniers pour arriver à 100%, ça prend 80% du temps et ça va prendre beaucoup, beaucoup de temps si c’est possible d’arriver à des choses qui sont vraiment fiables avec des techniques pour que ça fonctionne.

[Pause nature – observation d’animaux]

Il me semble que je suis déjà assez long, le soleil se couche gentiment, les renards ne sont toujours pas dehors. Je suis dans un endroit où normalement ils devraient sortir. Je les ai vus une fois, ils sont trois en tout cas. Pour l’instant, je ne les vois pas, pour ceux qui se demandent, je suis à une centaine de mètres. J’ai un gros téléobjectif, donc ça me permet de faire un peu de bruit sans pour autant les déranger.

Il y a des animaux autour de moi, il y a une route pas loin qu’on entend peut-être au micro. Maintenant, vous devez entendre peut-être un avion qui passe d’ailleurs. C’est pas un endroit qui est totalement silencieux, donc je peux me permettre de parler doucement avec mon micro en espérant que ce soit écoutable pour vous.

Deuxième exemple : L’IA comme aide aux handicaps

Mais le deuxième exemple, dont je voulais vous parler, que je trouve très intéressant aussi, c’est ma femme, qui, alors je pense que ça s’est entendu, il y avait une biche à peu près à 20 mètres de moi, comme ça tranquillement. Et je crois qu’il y a un chien qui lui a aboyé dessus. Et elle s’est barrée, c’est dommage, elle était très mignonne.

Mais voilà, je suis vraiment à 20 mètres d’un chemin où les gens ont l’habitude de promener leur chien, d’habitude à 16h là, c’est 9h bientôt. Les gens arrêtent de venir. Mais voilà, c’est des choses qui arrivent quand on a la nature qui se réveille et puis les gens qui ne sont pas encore endormis.

Donc tout ça pour vous parler de ma femme, j’ai l’impression d’être Columbo. Ma femme, elle a eu une attaque cérébrale il y a 8 ans maintenant. Et elle parlait plusieurs langues avant. Elle parlait l’anglais, le français, l’allemand et l’espagnol.

Et en… Bref, son cerveau n’a pas été irrigué pendant un moment. Ce qui fait qu’elle a dû réapprendre énormément de choses. Elle a même dû réapprendre à marcher. C’était pas ma femme à l’époque, je ne la connaissais même pas. Ça fait 5 ans qu’on est ensemble.

Mais bref, elle a perdu la capacité de parler dans certaines langues. Elle les comprend toujours. Par exemple, elle comprend le français, mais elle a vraiment de la peine à le parler. Et dans son cerveau il y a des connexions qui ont été perdues et qui sont vraisemblablement plus ou moins complètement perdues, où elle va penser qu’elle parle en français, mais elle va parler en espagnol et inversement. Au Costa Rica, elle parlait français parce qu’elle pensait parler espagnol, c’est parmi les mystères du cerveau qui sont complexes à comprendre.

Mais du coup, elle parle allemand puisque c’est sa langue maternelle. Et elle a de la peine à écrire de façon correcte. Mais des fois, c’est pas le bon mot. Les formulations des phrases sont parfois pas parfaites ou légèrement confuses. Je vous rassure, je peux parler avec elle pendant des heures. Ça va très bien.

Mais je pense qu’il y a le côté concentration quand elle envoie un WhatsApp et le côté où elle n’est pas sûre de ce qu’elle écrit. Et du coup, on a un peu de la peine à la comprendre. Mais qu’est-ce qu’elle a voulu dire ? Dans le message, je comprends les mots. Je comprends plus ou moins, mais comme je ne sais pas de quoi elle parle, je suis perdu.

Et elle le sait, des fois ça nous fait bien rire, des fois c’est moins drôle, mais ChatGPT l’aide beaucoup pour ça. Parce qu’elle va écrire à ChatGPT le WhatsApp qu’elle voulait écrire. ChatGPT va le réécrire d’une façon plus élégante. Des fois, il va rajouter des trucs ou enlever des trucs qu’elle ne veut pas. Et donc elle va lui dire « non, il faut que tu rajoutes ça. Il faut que tu enlèves ça ». Et du coup, ChatGPT va lui générer un message qui est beaucoup plus élégant, enfin, qui est parfait.

Et ça, ça l’aide vraiment au niveau de la communication. Alors, je ne sais pas pendant que je vous parle de ça. Il y a des milans noirs qui sont en train de se disputer. Je ne sais pas si c’est avec des corbeaux, avec d’autres oiseaux, mais bref la nature autour et c’est pour ça justement que je fais le projet Nightscan est en train de bouger. Et du coup, c’est intéressant à voir. C’est joli à voir.

Mais bref, c’est quelque chose dont on ne parle pas forcément beaucoup avec les IA. C’est justement l’aide à toutes ces personnes qui ont des handicaps, quels qu’ils soient au niveau de la parole, au niveau de l’écriture, et qui peuvent justement communiquer mieux grâce à l’intelligence artificielle. Et ça, c’est génial.

C’est génial aussi quand elle se pose une question parce qu’elle a parfois des problèmes de mémoire. Elle va se dire, « tiens, je ne me rappelle plus comment faire cette action ». Elle va tout simplement le demander à ChatGPT. « Voilà, je me demande comment faire ça. » Et il va lui dire, et généralement, ça va être assez juste parce que ça reste des choses simples. C’est pas démonter une bombe atomique non plus. Ça lui permet d’avoir plus d’indépendance. Et c’est quelque chose d’extrêmement important, évidemment, parce qu’elle travaille, etc.

L’IA pour les rapports professionnels

Par exemple, ça l’a aidée pour faire ses rapports au travail. Elle avait toujours beaucoup de difficultés parce qu’elle travaille avec des gens qui ont des addictions, qui ont des problèmes psychiques aussi, qui font des infractions ou des choses comme ça. Et donc, elle est là pour les aider à se réintégrer parfois à faire de la surveillance sur des gens qui ont vraiment de gros problèmes d’addiction, par exemple.

Elle travaille là-dedans et un des points très importants de son métier, c’est de faire des rapports. Il faut faire des rapports en fin de journée et dire, « voilà, telle personne, voilà à deux heures de l’après-midi, elle dit, elle a eu envie de faire ça. Puis après, elle a plus envie de faire ça. Telle personne, elle a fait une tentative de trucs pas cool. Cette personne-là, par contre, elle a exprimé l’envie de sortir d’aller un peu dehors. Cette personne-là est sortie, mais au bout de 5 minutes, elle a dit, je préfère rentrer parce que ça me surcharge un petit peu trop. »

Et tout ça, c’est extrêmement important pour communiquer à ses collègues, pour communiquer au médecin, pour savoir comment faire le suivi de ces personnes. Et si elle est capable de faire très, très bien son travail, ça, c’est vraiment un point qui est compliqué, parce qu’elle fait des efforts, mais pour faire ses rapports, là où vous auriez besoin de 15, 20 minutes, elle a besoin d’une heure. Et donc, évidemment, elle ne trouve pas ça marrant.

Avec ChatGPT, elle a peut-être besoin toujours d’un petit peu plus de temps que si elle faisait ça en « one shot », j’ai envie de dire, mais elle arrive à le faire correctement, tout ce qu’elle va dire est aussi beaucoup plus compréhensible pour ses collègues. Ce qui est aussi extrêmement important, parce que sinon on se retrouve dans une réunion une semaine après, puis on lui dit « écoute, j’ai lu ta phrase, je ne sais pas vraiment ce que tu as voulu dire. » C’est toujours frustrant et embêtant.

Un marché sous-estimé mais crucial

Et ce côté-là, justement, est important et aussi, eh bien justement, en Suisse ou dans d’autres pays, où on a plusieurs langues, on va penser à tous les immigrés, aussi des fois, qui en arrivant dans un nouveau pays, sont handicapés par la langue. En Suisse, par exemple, c’est une catastrophe. Si vous arrivez, je ne sais pas d’où, et que vous arrivez en Allemagne, je vous souhaite bon courage, surtout pour l’administration, et bien là, ça peut aider.

Évidemment, c’est pas parfait, hein. Je ne vais pas prêcher les IA à tout le monde, mais je pense qu’on ne parle pas assez de ça, probablement parce que c’est pas un marché qu’on a envie de vendre aujourd’hui, en tout cas, qu’OpenAI a envie de vendre, enfin, au grand public plutôt.

Mais je trouve que c’est un marché qui est extrêmement intéressant et surtout qui, contrairement à des utilisations marrantes, mais pas très utiles pour la marche du monde, celle-ci, par contre, peuvent changer des parties de la vie de personnes et avoir donc une grande importance.

Conclusion

Bref, c’était mon petit discours, comme ça, de premier épisode. Vous le voyez, on est à la cool. J’essaierai toujours d’être dans la nature quand je vous parle, toujours en train d’attendre, parce que, quand on fait de la photo animalière, on attend beaucoup, et puis, des fois, on attend, et on voit vraiment qu’il n’y a rien. On sait qu’il n’y a rien.

Et donc, du coup, parler, ça ne me pose pas de problème, et surtout qu’en plus de ça, je suis seul, je suis à 5 minutes en vélo de la maison, donc je suis vraiment tranquille.

Et donc, du coup, mon but, c’est de vous partager un petit peu cette vision des choses, parce que je suis en train de faire, mais en même temps, vous partager un peu cet amour de la nature, et cet amour de la bioacoustique aussi, même si je suis vraiment un amateur très, très, très, très bas niveau, et de la photographie aussi, parce qu’après tout, c’est marrant.

Pas de contenu sur la photographie, en audio, voilà, c’est limité. Il y a plein de chaînes YouTube, qui sont bien meilleures que ça. Je vais plutôt vous parler de l’expérience de la photographie des moments de photographie, qui sont ce que je préfère, et ce qui est presque plus cool que la photo au final.

Bref, je vous dis au prochain épisode, je ne sais pas quand il va sortir, mais j’espère, pas trop longtemps, et je vais vous faire suivre tout ça. En attendant, n’oubliez pas de sortir, de faire attention aux GPD pour pas qu’ils soient nuis, et à la prochaine.